Kouign-amann

A l’heure où la plupart d’entre vous pense cuisine légère et maillot de bain, moi je vous propose du lourd! 100% pur beurre!! Alors on oublie le bikini et on se régale! Et puis de toute façon, vu le temps pourri de ces derniers jours, autant se faire plaisir!

Ce kouign-amann, c’est la première recette que j’ai eu envie de tester en recevant le livre des éditions Solar, « Bretagne, recettes cultes » de Sylvie Girard-Lagorce. Cette nouvelle collection « Délices de France » met en avant la cuisine des régions, du Pays Basque à la Normandie en passant par le Nord, l’Alsace et la Provence, voilà de quoi se régaler de recettes locales! En Bretagne, côté salé, ce sont surtout les poissons et crustacés qui sont à l’honneur, même si le porc et les légumes sont en bonne place. Côté sucré, on retrouve les incontournables far et sablés bretons, mais aussi la glace acidulée au lait ribot ou encore la salade de fraises au vinaigre. 

Pour ma part, j’ai opté pour le knouign-amann, une gourmandise que j’avais envie de tester depuis longtemps. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une pâte à pain à laquelle on ajoute une quantité impressionnante de beurre et de sucre en lui donnant des tours à la manière d’une pâte feuilletée. Rien de vraiment compliqué, il faut juste avoir un peu de temps devant soi… et penser à inviter quelques amis pour le partager au goûter, car même si c’est un pur délice, mieux vaut ne pas trop en abuser.

Let’s go en cuisine pour préparer un kouign-amann!

Pour un moule à manqué de 24 cm de diamètre:

• 500 g de farine
• 15 g de levure de boulanger (pour moi, 1 sachet de levure de boulanger déshydratée)
• 10 cl d’eau tiède (c’est la quantité indiquée dans le livre, mais je pense que c’est une erreur, impossible d’avoir une belle boule de pâte avec si peu d’eau, j’en ai mis 30 cl)
• 1 pincée de sel
• 430 g de beurre demi-sel (il doit avoir idéalement la même consistance que la pâte, pas trop dur ni trop pas mou pour bien s’incorporer)
• 350 g de sucre (j’avoue je me suis arrêtée à 300 g!)

A la main dans un saladier, ou comme moi dans le bol du kitchenaid, verser la farine tamisée avec une pincée de sel. Creuser un puits et y mettre la levure délayée dans l’eau tiède. Pétrir le tout 5 min puis ramasser la pâte en boule et laisser reposer 30 min. Encore une fois, je n’ai pas vraiment suivi ces indications et fait comme à mon habitude, à savoir un pétrissage de 10 bonnes minutes et un temps de repos d’environ 1h30.

Sur le plan de travail fariné, étaler la boule en rectangle et placer 400 g de beurre (le mieux étant de lui donner au préalable une forme rectangulaire en l’étalant au rouleau entre deux feuilles de papier sulfurisé) au centre. Saupoudrer de 200 g de sucre et refermer le tout en rabattant la partie inférieure de la pâte puis la partie supérieure (voir photos). A ce moment-là, je l’ai tournée d’un quart de tour vers la gauche mais ce n’était pas précisé dans la recette.
Appuyer avec les paumes de la main pour obtenir un rectangle et le replier en 3, couvrir d’un torchon et laisser reposer 15 min. Aplatir à nouveau la pâte avec les mains et replier en 3. Laisser reposer de nouveau 15 min et recommencer l’opération une dernière fois. Il faisait vraiment chaud ce jour-là, j’ai donc laissé reposer la pâte au réfrigérateur dans un film entre chaque opération. Je me suis servie d’un rouleau à pâtisserie pour étaler la pâte et l’ai tournée d’un quart de tour à chaque fois.

Préchauffer le four à 210°.
Beurrer le moule et saupoudrer légèrement de farine (du sucre pour moi). Pour assurer le démoulage j’ai tapissé le fond du moule d’un rond de papier sulfurisé beurré et sucré également. Poser la pâte à l’intérieur et l’étaler avec les mains pour qu’elle remplisse la totalité du moule. Verser le reste de sucre en pluie et enfourner. Laisser cuire 30 min.

A la sortie du four, attendre quelques instants avant de démouler. Le kouign-amann arbore une jolie couleur dorée et est caramélisé à souhait. Le déguster tiède (mais pas trop chaud, sinon c’est quand même écoeurant). Le kouign-amann est toujours aussi bon le lendemain.